Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
Le stress
Le stress se définit par un état anxieux, nerveux où l’individu réagit et ressent des transformations physiques : transpiration, palpitations cardiaques, mal de ventre, débit de langage rapide, agitation, changement du rythme respiratoire, rire nerveux, pleurs, irritabilité...
Le stress est:
- Positif: préparatifs d’un mariage, accouchement ou nouvel emploi…..En général, une fois la situation suscitant le stress passée, l’individu ressent une détente, un relâchement de la tension.
- Ou negatif, un événement malheureux peut créer un stress plus grand et plus durable dans le temps (deuil, perte d’un animal, licenciement ou divorce...).
Après avoir vécu une expérience qui a mis sa vie en danger ou qui lui a causé des préjudices physiques ou émotionnels (viol, maltraitance et abus, guerre, torture, accident, catastrophe naturelle), une personne peut souffrir d’un TSPT.
Le TSPT
Un trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un trouble réactionnel qui peut apparaître à la suite d'un événement traumatique.
Un événement est dit « traumatique » lorsqu'une personne est confrontée à la mort, à la peur de mourir ou lorsque son intégrité physique ou celle d'une autre personne a pu être menacée. Cet événement doit également provoquer une peur intense, un sentiment d'impuissance ou un sentiment d'horreur.
Une personne qui développe un trouble de stress post-traumatique présente trois grandes classes de symptômes :
Elle revit continuellement la scène traumatique en pensée ou en cauchemars (symptômes de reviviscence)
Elle cherche à éviter - volontairement ou involontairement - tout ce qui pourrait lui rappeler de près ou de loin le trauma (symptômes d'évitement et d'engourdissement émotionnel)
Elle est fréquemment aux aguets et en état d'hyper vigilance (symptômes d'hyper éveil) malgré l'absence de danger imminent
L'intensité et la durée du trouble post-traumatique sont très variables, allant de quelques semaines à plusieurs années.
Les contes de fées ne disent pas aux enfants que les dragons existent. Les enfants savent déjà que les dragons existent. Les contes de fées leur disent que les dragons peuvent être tués.
Trad. G.K. Chesterton
Les enfants victimes d'abus et de maltraitance ne doivent pas rester seuls. Je veux croire que leur dragon (cette peur immense qui les pétrifie) peut être tuée
Psychologue clinicienne et psychothérapeute à St-Didier-La-Forêt, Vichy, Cusset, Gannat, St-Pourçain-sur-Sioule, Moulins